Photo Ben Watkin (Creative Commons)“Vous ne pouvez pas améliorer ce que vous ne pouvez pas mesurer”. Ainsi parlait le physicien britannigue Lord Kelvin, qui savait de quoi il parlait… puisqu’il a laissé son nom à une échelle de température mesurée en kelvins. La classe, Kelvin !

Comme la température, la lisibilité d’une texte peut être évaluée scientifiquement, même si l’idée dérange (davantage les littéraires francophones que les physiciens britanniques). Il existe plusieurs tests plus ou moins pointus, basés sur des formules différentes, qui prennent en compte la difficulté du vocabulaire, la complexité des phrases et plusieurs autres paramètres.

Vous pouvez tester la lisibilité d’un de vos textes sur le site québécois Scolarius.  En plus, c’est amusant…

Mais à quoi ça sert? A se baser sur un indicateur objectif pour anticiper la réaction de votre lecteur, surtout si vous vous adressez au grand public. Même si l’écriture comporte (tant mieux!) des éléments non mesurables, ces tests donnent des infos précieuses pour rendre vos textes plus attractifs, plus concrets, plus compréhensibles.  

Vous trouverez  dans “La méthode facile pour écrire comme un pro” tout une série de conseils pour donner du muscle et de la souplesse à vos textes. Comme un programme de fitness pour l’écrit.

Par exemple, voici une copie d’écran du résultat obtenu sur Scolarius par le texte que vous lisez qui est noté 75,  donc accessible à tous.

Test de lisibilité

C’est le niveau de lisibilité qui permet à tout le monde de vous lire. Ce qui ne signifie pas que votre texte est pauvre, bien au contraire.

Vous pouvez aussi essayer cet autre test de lisibilité en ligne:

https://labs.translated.net/lisibilite-texte/

Sachez aussi que Microsoft permet de tester la lisibilité d’un texte rédigé dans un de ses logiciels et que Google a inséré une fonction de ce type dans Gmail.