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Comment choisir un caractère ?

Les caractéristiques d'un caractère

A notre disposition, des milliers de caractères typographiques!  Gutemberg n’aurait jamais osé rêver d’une telle abondance. Et pourtant, l’immense majorité des documents imprimés utilisent les
mêmes polices. Comme l’Arial, l’Helvetica ou le Times présentes par défaut dans des millions d’ordinateurs. Monotone… mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse avec des caractères ombrés, en relief, courbés ou dans des couleurs criardes. Les caractères sont au service du texte, de la lecture et donc du lecteur (pas de son ophtalmo…). Alors, comment choisir les polices qui donneront un look professionnel à vos textes tout en captant l’attention du lecteur?
Combien de polices?
Pour rester lisible, préférez la sobriété. Ne multipliez pas les polices différentes (police : ensemble des déclinaisons d’un même caractère). Deux caractères différents sont suffisants pour la plupart des documents. Pour que vos textes soient faciles à lire, il faut conserver une cohérence typographique, une unité de style. Choisissez un caractère pour le texte courant, un autre pour les titres.
Sur quels critères choisir?
Pour le texte courant, la critère principal, c’est la lisibilité. La tradition typographique française considère les lettres avec empattement (ou serif de type Times, Garamond, Georgia, etc.) comme plus faciles à lire pour les textes longs. C’est en général, une police de cette famille qui est retenue comme caractère principal. Les caractères bâtons (ou antiques ou sans serif) n’ont pas de pleins, ni de déliés. Ils sont surtout utilisés dans les titres ou les textes courts (brèves) ou techniques.
Comment marier deux polices?
Contrairement au mariage (?), il est plus facile d’associer des caractères très différents, opposés même. Par exemple, un police classique pour le texte courant, combinée à une police contemporaine pour les titres. En règle générale, les titres permettent davantage d’audace typographique que pour la police du texte courant, qui doit rester facile à lire.
A noter que pour sur l’Internet, les mêmes grandes familles de caractères sont disponibles mais avec beaucoup moins de choix. La police que vous choisissez pour votre blog ou pour votre site doit être présente dans l’ordinateur de votre lecteur… sinon, son navigateur affichera votre texte avec la police qu’il estime la plus proche de votre choix. Des polices ont été dessinées spécialement pour la lecture sur écran, comme la Verdana ou la Georgia (utilisée ici).
Pour en savoir plus, vous pouvez naviguer sur http://www.planete-typographie.com, un site d’initiation très complet.

A notre disposition, des milliers de caractères typographiques!  Gutemberg n’aurait jamais osé rêver d’une telle abondance. Et pourtant, l’immense majorité des documents imprimés utilisent les mêmes polices. Comme l’Arial, l’Helvetica ou le Times présentes par défaut dans des millions d’ordinateurs. Monotone… mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse avec des caractères ombrés, en relief, courbés ou dans des couleurs criardes. Les caractères sont au service du texte, de la lecture et donc du lecteur (pas de son ophtalmo…).

Alors, comment choisir les polices qui donneront un look professionnel à vos textes tout en captant l’attention du lecteur?

Combien de polices ?

Pour rester lisible, préférez la sobriété. Ne multipliez pas les polices différentes (police : ensemble des déclinaisons d’un même caractère). Deux caractères différents sont suffisants pour la plupart des documents. Pour que vos textes soient faciles à lire, il faut conserver une cohérence typographique, une unité de style. Choisissez un caractère pour le texte courant, un autre pour les titres.

Sur quels critères choisir ?

Pour le texte courant, le critère principal, c’est la lisibilité. La tradition typographique française considère les lettres avec empattement (ou serif de type Times, Garamond, Georgia, etc.) comme plus faciles à lire pour les textes longs. C’est en général, une police de cette famille qui est retenue comme caractère principal. Les caractères bâtons (ou antiques ou sans serif) n’ont pas de pleins, ni de déliés. Ils sont surtout utilisés dans les titres ou les textes courts (brèves) ou techniques.

Comment marier deux polices ?

Contrairement au mariage (?), il est plus facile d’associer des caractères très différents, opposés même. Par exemple, un police classique pour le texte courant, combinée à une police contemporaine pour les titres. En règle générale, les titres permettent davantage d’audace typographique que pour la police du texte courant, qui doit rester facile à lire.

À noter que sur l’Internet, les mêmes grandes familles de caractères sont disponibles mais avec beaucoup moins de choix. La police que vous choisissez pour votre blog ou pour votre site doit être présente dans l’ordinateur de votre lecteur… sinon, son navigateur affichera votre texte avec la police qu’il estime la plus proche de votre choix. Des polices ont été dessinées spécialement pour la lecture sur écran, comme la Verdana ou la Georgia (utilisée ici).

Pour en savoir plus, vous pouvez naviguer sur http://www.planete-typographie.com, un site d’initiation très complet.

Et bien entendu , vous pouvez vous reporter au chapitre 8 de La méthode facile pour écrire comme un pro. Ce chapitre intitulé « Comment capter l’attention de votre lecteur? » comprend des conseils de base pour bien choisir vos caractères typographiques.

Publié dans | Conseils de pro.

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2 réponses

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  1. Marie dit

    Aïe, ci-dessus on peut lire :
     » A noter que pour sur l’Internet, … » 😉

  2. admin dit

    Merci Marie.
    Correction effectuée, comme quoi !



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